VENGEANCE GAY

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il y a 8 ans

VENGEANCE GAY

Récit érotique écrit par Emile.

Il va être temps de mettre un terme à cette longue randonnée sous la pluie. C'est tout

du moins ce qui me vient à l'esprit lors qu’apparaissent, à l'orée de la forêt, les

premières maisons de ce village perdu. Mes pieds sont trempés d'avoir marché dans

l'herbe. Mon jean, lourd de pluie, me colle aux cuisses. L'eau s'infiltre par le col

de mon coupe-vent et fait de longues traînées sur ma chemise. Malgré ma capuche, une

partie de mes cheveux est aplatie par l'onde. La première maison est un peu à l'écart

des autres. Elle sent bon le sud avec son toit de tuiles rouges, ses murs clairs et sa

treille conçue pour lui donner de l'ombre. Sur le pas de la porte se tient un petit

homme aux cheveux rares, aux lunettes de myope, dont le ventre naissant souligne

l'âge. Il me hèle et je le reconnais : c'est un ancien ami dont l'ex-épouse m’a

accordé quelques faveurs. Il me propose de venir me mettre à l'abri. J'y souscris.

À peine rentré dans la maison, il m'aide à me défaire de mon sac et de la totalité de

mes vêtements mouillés, qu'il va étendre dans une remise. Me voici donc entièrement nu

dans l'espace sombre de son salon et vaguement oppressé par cette situation

inattendue. Il revient, un verre d'eau à la main, qu'il me tend dans un sourire. Je

l'avale goulûment et pose le verre sur la table proche, Pendant tout ce temps, il a

contemplé avec un regard amusé et envieux mon anatomie. L'émotion me fait prendre des

poses indécentes que ses yeux savourent. Sa main se pose alors sur mon bras et

commence à remonter vers mon épaule comme dans une caresse. Mon cœur bat la chamade.

Mon cerveau me dit de couper court à ce qui va obligatoirement suivre. Mais mon corps

ne me répond déjà plus. La main descend le long de mon dos, tandis qu'une autre se

pose sur ma poitrine. Mes fesses et mes tétons sont tendrement caressés. Mon sexe se

redresse et le contact se fait plus précis. Il pelote mes bourses puis ma verge qui

durcit encore. Il embrasse ma bouche et y fourre sa langue gloutonne. Sa barbe mal

rasée irrite mon menton et mes joues. Je ne fais aucun mouvement, et pourtant tout mon

corps est tendu vers lui et facilite sa caresse.

Il guide mes mains vers le dossier d'une chaise et m'oblige à me courber de façon à

lui offrir mon cul. Il écarte mes cuisses et commence une longue caresse de mon

entrejambe qui m'excite et me tire quelques petits cris rauques. Ils se sent encouragé

et redouble d'énergie jusqu'à sentir mon corps vibrer. Il me pénètre alors l'anus d'un

doigt humide et commence à me besogner. Son va-et-vient adoucit mon sphincter qui se

dilate comme pour l'aider. Un deuxième doigt rejoint le premier et mon excitation est

à son comble. Lorsque son sexe me pénètre, j'exulte et ne tarde pas à jouir. Ses

hanches claquent sur mes fesses, ses bourses heurtent mes bourses et je reste excité,

même si la tension de mon sexe s'est un peu relâchée. Lorsqu'il est au bord de

l'orgasme, il sort de mes fesses et inonde mon dos de son foutre chaud. Dans le feu de

l'action il m'a traité de: « petit pédé » et de « sale pute ».

Lorsque nos sens se sont un peu calmés, je réclame un vêtement qu'il me refuse. Je

comprends alors que son attirance pour moi est doublée d'une envie de revanche de

l'époque lointaine où, avec son ex-épouse, je l'ai fait souffrir. Il m'explique qu'il

veut continuer à disposer de mon corps, a pouvoir se soulager dans mon cul, a montrer

à ses proches qu'il dispose de moi son gré. Curieusement je ne dis rien. Son discours

m’oppresse autant qu'il m'excite. Il m'a si bien baisé que j'ai encore envie de lui;

que je suis prêt pour cela à toute indignité ; que je suis prêt au déshonneur pour

satisfaire mes sens. Je me colle à lui et l'embrasse. Je baisse son pantalon et avale

son sexe. Je fais tout ce qu'il faut pour qu'il m'encule, en levrette, à nouveau

v i o l emment. Je jouis et éparpille mon foutre sur le sol tandis que je sens son sexe se

soulager en moi. J'accepterai tous les mauvais traitements. En un mot, je l'élève au

rôle d'amant privilégié, même s'il me sodomise plus par vengeance que par amour.

Après une semaine tourmentée, des nuits agitées peuplées de rêves érotiques pervers,

de longs moments d'insomnie, je reviens vers mon amant rempli de désir et de peur. Il

me fait entrer et me regarde à peine. Il m'ordonne de me mettre nu. Je me déshabille

lentement guettant chez lui un regard de désir. Son œil est glacial et distant. Sur sa

demande je m'allonge sur le dos, jambes repliées sur le torse, au bord de la table

rustique. Il ouvre sa braguette et m'encule à sec en me pinçant les seins. Je grimace

de souffrance mais, après quelques mouvements de va-et-vient, me dilate et m'excite.

Ils me besogne v i o l emment encore tout un moment et je me tords de plaisir. Il sort de

moi et inonde mon visage et mon torse de son foutre en criant : « décidément, tu n'es

qu'une salope ! ». Après quelques instants de repos, il me jette hors de la maison nu,

puis balance mes affaires dans la poussière du jardin. Je m'éloigne en m'habillant,

convaincu de ne jamais revenir.

Au fur et à mesure que les jours passent l'envie de mon amant renait puis se renf o r c e .

Un beau matin, n'y tenant plus, je retourne m'offrir. La pluie est à nouveau de la

partie. Je revêts une longue cape imperméable sur mon corps nu et de solides

chaussures de marche. Tout au long du chemin l'excitation ne cesse de monter. Mon sexe

se lève. Mon cerveau est embrumé d'images érotiques. J'imagine mon amant capable de

mille pratiques perverses. Le bout de mon sexe est humide et mon cul s'échauffe. J'y

risque un doigt et hoquette de plaisir. À mon arrivée il m'aide à enlever ma cape

lourde de pluie et sourit de me trouver ainsi, complètement nu, indécent et déjà

excité. Il m'explique qu'il a décidé de m'offrir à ses amis du village. Il me caresse

un peu pour calmer mon angoisse et passe quelques coups de fil. Il stimule à nouveau

mes sens puis s'interrompt pour aller ouvrir à ses amis.

La suite est difficilement descriptible. Mon cul et ma bouche sont longuement

assaillis par la horde villageoise qui ne prend même pas le temps de se déshabiller.

Les sexes sortent à la hâte et se fichent dans mon corps sans préliminaires. Après un

long moment d'exercice périlleux où je suis pris dans toutes les positions, je me

retrouve couché à terre, le corps gluant de foutre, les yeux brûlants et les cheveux

collés, douloureux et incapable de bouger. En partant, nombre d'entre eux me

manifestent leur mépris sous diverses formes. Pourtant, à aucun moment je n'ai refusé

la moindre de leurs exigences, comme si mon plaisir dépendait de la grossièreté de

leurs envies. Aujourd'hui aussi, je suis rejeté hors de la maison, nu et sale. La

pluie a redoublé d'intensité et lave les traces de cette matinée d'enfer. Je me sèche

comme je peux et rentre en grelottant chez moi. Plus tard, au hasard de la ville, je

rencontrerai le regard méprisant des acteurs de cette journée. A chaque fois je

rougirai de honte, mon cœur et mon souffle s’accélèreront et, paradoxalement, mon bas

ventre se crispera de plaisir.

Malgré tous ces outrages, ma dépendance à mon nouvel amant reste totale. Ses arrière-

pensées m'excitent plus qu'elles ne me rebutent. Par une chaude après-midi d'automne,

je suis de retour chez lui. Il m'oblige à une longue promenade en forêt uniquement

vêtu de mes chaussures et un très court T-shirt qui ne voile que mes épaules et ma

poitrine. Tout au long du chemin, il me fait marcher devant lui et agace mes zones

érogènes au point que mon sexe reste à demi dressé. Au gré des paysages, je

m'agenouille sur l'herbe pour qu'il v i o l e ma bouche offerte ou, le ventre collé à

l'écorce d'un arbre, je prends la pose pour qu’il défonce mon cul. J'aime qu'il

éjacule en moi. Au détour du chemin, il m'offre à la vue de quelques randonneurs

pervers qui savourent cette opportunité. Au cours de cette promenade, il découvre pour

la première fois le plaisir de me sucer. Il alterne sur mon vit la douceur de sa

langue et la rudesse de ses dents. Bientôt il me surprend lorsque son larynx avale mon

gland et m'amène presque au plaisir. Mais ces petites gâteries resteront rares.

Ce n'est que bien des mois après qu'il m'offrira son cul en remerciement de ma

fidélité. Je n'y ai pris que peu de plaisir. Je me plais dans mon statut d'objet

sexuel disponible et perpétuellement émoustillé des projets qu'ils suppose. Mon amant

bannit l'usage de tout sous-vêtement. Lorsque nous nous promenons ensemble, il

m'exhibe au hasard des rencontres et me laisse photographier ainsi. J'ai souvenir

d'une étonnante traversée de ville où il m'a mille fois dénudé sous le regard amusé

des passants. Il ne me laisse plus monter dans sa voiture sans avoir au préalable

dévoilé mon bas-ventre. Tout au long du parcours, sa main rôde sur mon entrejambe, mes

cuisses, et tous les endroits accessibles. À tout instant, rempli de désir, je lui

offre mon cul. Tous les lieux sont propices : les toilettes, une aire de repos, un

coin de plage, la haie d'arbres du jardin public, un recoin du musée, un compartiment

de train à demi déserté, un chemin bordant l'autoroute…

Je ne vis que pour lui et ne suis plus qu'un sexe ; ou tout du moins un cul qu'on

fourre à tout instant. Et ce statut me plaît ; et ce statut m'enchante. Peu importe

qu'on m'aime ou bien qu'on me déteste, pourvu qu'on me désire. Si je suis son objet,

c'est d'abord pour mon cul offert à tous les vents et en toute saison. Je sais que je

suis beau dès lors que l'on m'encule. Tourmenteur et amant, fais donc ce qui te

plait !

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